p. 178, Boyle écrit :
La vie n'a pas de sens en soi mais avec le temps, "moi" ou "toi" attachons des significations changeantes à nos vies qui nous permettent de nous concentrer sur une raison d'être.
Je réalisai qu'entre cinq et douze ans, j'avais été l'enfant le plus discipliné de l'école et cela avait donné du sens à ma vie.
Entre douze et seize ans, j'avais été bon en sport, et entre seize et vingt, c'étaient la bière, les filles, les fringues à la mode et l'argent qui conduisaient mes choix.
Mais entre vingt et un et vingt-six ans, j'avais trouvé du sens dans la désaliénation de mon esprit et la déconstruction des mensonges sur le monde qui m'avaient nourri jusque-là.
À présent, je trouve du sens dans le fait de faire tout mon possible pour mettre à profit tout ce que j'ai appris, à être aussi gentil et respecteux que je le peux avec la planète et tout ce qui y vit, et à essayer de compenser la vie consumériste que j'ai menée pendant les vingt dernières années.