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  • Dans l'ouvrage La Gouvernance des biens communs1, Elinor Ostrom propose un ensemble de huit principes fondamentaux issus de l'analyse de centaines de cas de gouvernance à travers le monde et caractéristiques des expériences réussies.

    Ces principes se déclinent en 8 points flexibles, regroupés en catégories.

    La question des limites :

    1a. Limites des usagers.

    Etablir des limites claires entre les usagers légitimes et les non-usagers.

  • Imaginez un village où tous les paysans font paître leurs vaches sur un pâturage commun.

    Pour augmenter ses gains personnels, chaque paysan a la possibilité d'acheter plus de vaches : c'est le comportement que prédit la théorie économique classique. Le problème est que le pâturage ne pet supporter qu'un nombre limité de bêtes.

  • Avec les robots et les algorithmes, le capital se substitue de plus en plus au travail. Et il faut de moins en moins de capital (investissement) pour la création d'une société dans l'économie numérique. Et les compétences techniques se polarisent en une gamme limitée. 

    Les plateformes numériques et les marchés globalisés offrent des salaires démesurés à un petit nombre de "stars".

  • Le prof. ressort ce thème récurrent, de ses conversations avec des PDG et cadres de direction d'entreprises mondiales, à savoir la difficulté d'appréhender et d'anticiper le déluge d'informations disponibles, la rapidité de la disruption et l'accélération de l'innovation. 

    Dans ce contexte, le professeur propose que :

    Les leaders de demain seront ceux qui feront preuve en permanence de leur capacité à apprendre, s'adapter et remettre en cause leurs modes de pensée et de fonctionnement.

  • Nous somme à un point crucial dans l'histoire de l'humanité. 

    Nous ne pouvons pas conduire des bolides, avoir des ordinateurs de la taille d'une carte de crédit et toutes les commodités modernes, tout en profitant d'un air pure et d'un climat stable.

    Notre génération ne peut avoir que l'un ou l'autre. Nous devons faire un choix de société. Les deux ont un coût et nous n'avons pas les moyens pour les deux. Voulons-nous des gadgets ou la nature ?

  • p. 178, Boyle écrit :

    La vie n'a pas de sens en soi mais avec le temps, "moi" ou "toi" attachons des significations changeantes à nos vies qui nous permettent de nous concentrer sur une raison d'être.

    Je réalisai qu'entre cinq et douze ans, j'avais été l'enfant le plus discipliné de l'école et cela avait donné du sens à ma vie.

    Entre douze et seize ans, j'avais été bon en sport, et entre seize et vingt, c'étaient la bière, les filles, les fringues à la mode et l'argent qui conduisaient mes choix. 

  • Boyle cérit : 

    Qu'ai-je appris de ma semaine de silence ? Qu'il est sans aucun doute bien plus difficile, voire impossible de critiquer quand on ne peut pas parler. Ne pas pouvoir réagir chaque fois que j'entendais quelques chose que je n'aimais pas m'empêcha de blesser des gens. Et même si j'avais trouvé cette semaine de silence très bénéfique - je la recommande -, je n'avais aucune intention de continuer.