L'entraide acquiert sa puissance en milieu hostile.

Résumé ou extrait

(p. 288-289)

Il en découle un avantage compétitif: l'entraide permet de mieux survivre aux menaces.

Au sein d'un groupe, l'égoïsme supplante l'altruisme, les groupes altruistes supplantent les groupes égoïstes, tout le reste n'est que commentaire. D.S. Wilson et E.O. Wilson

L'entraide apparaît das certaines conditions et disparaît ou l'entraide peut devenir toxique (pathologique, fermeture aux autres, extases collectives, démesure, création d'un grand méchant loup...) lorsque les conditions ne sont plus réunies. Cette phrase me laisse (Olivier) à pensé qu'en période non hostile (quelles sont les conditions propices) cette force provoque un environnement hostile pour s'auto-justifier comme une mécanique systémique de cercle vicieux.

 

(p. 293) L'auteur nous invite aussi ne pas voir systématiquement l'entraide comme quelque chose de bien !

S'associer peut être néfaste ou bénéfique. On peut s'entraider pour massacrer, pour survivre, pour protéger ou pour réaliser de grandes choses.

La problématique de l'effondrement de l'entraide.

L'entraide disparaît lorsque les gens cessent de croire en leur futur.

(p. 196) Lorsqu'il ne tiennent plus compte des avantages que pourraient leur apporter leurs comportements prosociaux. Si de plus en plus d'individus basculent dans la méfiance, il arrive un moment (souvent imprévisible) où le seuil est franchi. La méfiance puis la défiance se généralisent, selon le terreau culturel et idéologique, amenant les normes sociales à s'évanouillir du simple fait que les gens cessent d'y croire et d'y participer.