Alors que les effets évidents qui démontrent que nous approchons très rapidement des limites extrêmes de notre système. Encore très peu de personnes changent drastiquement leurs habitudes. Les changements restent essentiellement superficiels, ce sont des changement dit de "premier petit pas", et beaucoup de personnes restent souvent à ces petits pas qui leur procure suffisament de satisfaction pour étancher leur culpabilité et se donner l'impression d'avoir fait sa part à l'image du colibri.
Une raison inconsciente dont je n'ai entendu parler chez aucun sociologue, c'est la perte de stimulation. En effet la stimulation est un des éléments fondateur de l'équilibre vital des organismes vivants, en tout les cas des humains selon Eric Berne. La société est tellement sécurisé que nous n'avons plus de source de danger direct qui vienne apporter des décharges de stress, nous fonctionnons sur un stress continu et bien souvent linéaire, épuisant par sa régularité et sa prévision. Les questions climatiques sont un bruit de fond de plus en plus présent et effrayant qui procure de la peur et plus de fatigue. Le sentiment de complexité et les désillusions à affronter on tendance à favoriser un effet répulsif et d'évitement.
A côté de cela, nos vies quotidiennes d'humains sont biens rodées (pour l'occidental type : métro, boulot, dodo...). Automatisme encore simplifié depuis le Covid, maintenant c'est télétravail, dodo... Et demain dodo car la société robotisé et doté d'intelligence artificielle est supposé faire tout pour nous... Tout ? Vraiment tout ? Comment nous stimulera-t-elle ? Pouvons-nous vraiment espérer qu'elle nous rende heureux ? Pensez-vous vraiment que le bonheur est quelque chose d'extérieur et que le fait de ne rien faire tout le temps puisse vous procurer du bonheur ? Et avec la débauche énergétique, comment pensez-vous que le réchauffement climatique va se résorber ?
Dans ce monde déjà ennuyeux ou le futur est prévu d'avance pas étonnant que notre inconscient individuel et collectif nous pousse à prendre le chemin le plus risqué et absurde. But inavoué ? Mettre du trépident, du piment. du challenge dans cette vie devenu bien souvent morose et insipide chez la plupart des individus. Un avenir qui nous est annoncé comme impossible, tellement improbable de part le plan stratégique que les puissants économiques et politiques du moment veulent nous faire prendre.
Mécaniques d'évitement et de fuite en avant courantes pour essayer de tromper l'ennui et les désillusions
Les mécaniques d'évitement les plus courantes que nous pouvons remarquer dans la société du 21ème siècle sont : une prise de risque inconsidéré (ex. chez les jeunes en sautant de ponts, du toit de trains en marche...), conduites extrêmes, jeux érotiques toujours plus excessifs, boulimie de voyage, besoin de déménager ou de changer de travail très régulièrement, jeux d'argent (dont la bourse), sport extrême...
La perte de repère et la destructuration de la société, un facteur anxiogène et énergivore qui peut-être résolu par des actions individuelles
La société civile a eu pendant de nombreux siècles, la vocation de structurer la vie en commun. Nous n'avions pas trop de questions à nous poser sur le quotidien. Le système en place apportait de solution et un cadre sécurisant. Mais depuis quelques décennies, nous observons une destruction des cadres, une ouverture tout azimute, des contradictions entre les lois. Le système à perdu sa fonction de guide et de cadre. A tout un chacun de refixer des repères pour son quotidien avec sa famille, ses collègues, ses amis et la vie en société. La structure est un des trois piliers du bonheur ou d'une vie épanouissante selon le médecin psychiatre Eric Berne.
Comment éviter le désengagement et proposer une société plus stimulante, source de reconnaissance et d'épanouissement par nature
- Reconnaitre les sources d'ennui chez vous, dans votre quotidien
- Acceuillir cet ennui, l'accepter, l'écouter et le vivre pleinement
- Mettre en place des scénarios stimulants dans son quotidien et qui permettent d'agir pour préserver l'équilibre du climat (s'engager en action), sortir de votre zone de confort avec par exemple de sortie sportive dans le froid, sous la pluie, de nuit, en eau froide... (le tout graduellement et en se fixant des limites).
- Se recréé une structure de votre quotidien