Ce dépassement n'est pas lié à un effort, un excès, il implique une mesure. La lumière de notre esprit est limitée, tout comme l'est le faisceau d'une lampe.
Repris de l'article de Olivier Pourriol dans Philosophie magazine.
Ce dépassement n'est pas lié à un effort, un excès, il implique une mesure. La lumière de notre esprit est limitée, tout comme l'est le faisceau d'une lampe.
Repris de l'article de Olivier Pourriol dans Philosophie magazine.
Et en réponse à cette citation je propose un pendant pour le paradis :
Le paradis est pavé de belles actions
Si je devais finir l'expression en titre de ce ticket, je dirais que l'enfer est pavé de bonnes intentions et empreinté par de belles personnes qui lui donnent vie (à cet enfer).
Citation de Scott PECK dans Le chemin le moins fréquenté et cité dans L'homme sans argent de Mark BOYLE p. 229
Et après sa citation, Boyle de continuer :
"Je m'était abandonné à l'idée que la vie était simplement ce qu'elle était censé être tout le temps, c'est à dire parfaitement imparfaite."
Et je rajouterai au sens imparfait, celui d'infini dans le sens de non fini et en même temps d'infini sans fin.
Plus exactement l'extrait du livre dit (p.181) :
Beaucoup de gens clament qu'ils veulent la paix, sans vraiment savoir ce que cela veut dire. La paix ne va pas nous tomber dessus toute seule : c'est une mosaïque, dont les fragments sont nos interactions quotidiennes avec les autres et la planète.
Cette étudiante, témoigne qu'alors qu'un jour elle laissait son véhicule dans un parking souterain pour la journée elle à eu cette pensé.
"On construit des maisons pour des voitures alors que des personnes dorment dehors faute de logement.".
Dans son livre récit "l'homme sans argent", Mark Boyle explique qu'il essaye de pratiquer ce qu'il appelle une spiritualité appliquée, c'est à dire d'insuffler ses croyances dans sa vie, plutôt que d'en faire quelque chose d'abstrait dont il parlerait sans le faire.
Plus il y a de cohérence entre la tête, le coeur et les mains, plus on s'approche d'une vie honnête.
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Dans un interview, Kalle Lasn, fondateur du magazine Adbusters, dit :
[...] nous nous sommes enrichis en violant une des règles centrales de l'économie : tu ne vendras pas ton capital en l'appelant ton revenu. Pourtant, en quarante ans, nous avons dévasté les forêts, vidé les océans et les rivières et siphonné le pétrole de la Terre comme si les ressources étaient infinies. Nous avons vendu le capital naturel de notre planète et nous l'avons appelé revenu. Et maintenant la Terre est comme notre économie, à sec.