Aujourd'hui les gens veulent seulement accéder à la propriété et grimper à l'échelle sociale. Peu importe sur quoi repose cette échelle, pourvu qu'ils y grimpent.
Cette dernière remarque me donne envie de faire un dessin satirique bien gore sur cette métaphore. Echelle posé sur ou contre la misère humaine (massacre animaux, guerre, pétrole polluant, usine, surconsommation, prostitution, montagne d'argent en feu)... Avec rien au sommet... Finalité : retour case départ au sol.
Dans son livre récit "l'homme sans argent", Mark Boyle explique qu'il essaye de pratiquer ce qu'il appelle une spiritualité appliquée, c'est à dire d'insuffler ses croyances dans sa vie, plutôt que d'en faire quelque chose d'abstrait dont il parlerait sans le faire.
Plus il y a de cohérence entre la tête, le coeur et les mains, plus on s'approche d'une vie honnête.
----
Plus exactement l'extrait du livre dit (p.181) :
Beaucoup de gens clament qu'ils veulent la paix, sans vraiment savoir ce que cela veut dire. La paix ne va pas nous tomber dessus toute seule : c'est une mosaïque, dont les fragments sont nos interactions quotidiennes avec les autres et la planète.
Le biologiste évolutionniste anglais Robin Dunbar a étudié la taille des groupes de primates non humains dont il a tiré sa description du "nombre de Dumbar".
Prenons un exemple :
Nous sommes trente amis et nous décidons que nous allons faire attention aux besoins des autres et essayer de les satisfaire si cela nous est possible.