Nous pouvons catégoriser ce que nous percevons dans pleins de catégories pour mieux les cerner et les comprendre. Aujourd'hui j'aimerai mettre le focus sur les pilleurs d'un côté et les héros de l'autre.
Pour situer le contexte, après près d'un mois de travail d'équipe intensif pour répondre à un appel d'offre publique important pour nous, nous recevons la réponse et ne sommes pas sélectionné. Cela est certes douloureux mais c'était une issue possible...
Le point qui me révolte c'est que la société sélectionné est à mes yeux dans la catégorie des sociétés pilleuses des biens communs. Ce que je nomme un société pilleuse c'est une société qui ne pense qu'à ses intérêts au détriment de l'écosystème qui l'entoure. En l'occurence cette société utilise des logiciels Open-Source grâce auxquels elle fait ses affaires et cela sans contribuer en retour. La pratique est courante et la grande majorité des utilisateurs Open-Source ne joue pas le jeu de contribuer en retour. Cela est en soit révoltant, ce qui vient ici mettre le feu aux poudres pour moi, c'est que le marché sur lequel nous candidations était un marché publique. A plus forte mesure, un marché avec de l'argent publique devrait contribuer à faire progresser les biens communs afin de faire grandir les outils que nous partageons en société.
Alors on pourrait espérer que cela devienne une bonne pratique et peut-être une réglementation pour les appels d'offre publique, d'exiger la contribution lors de l'usage de ressources Open-Source. C'est une piste, sont travers est qu'elle désavantagerait le service publique au profit des sociétés privés. Il me semble que le modèle et les licences Open-Source devrait rendre explicite ce point.
Jusqu'à présent le milieu Open-Source n'a pas voulu exiger une contribution en retour de l'usage et pourtant cela me semble un point essentiel pour équilibrer le nombre de contributeur par rapport aux simples utilisateurs. Une des peurs sous jacentes est celle de ne plus être accessible pour des projets utiles au bien commun et à faible moyens économiques. Une autre peur est celle d'avoir un baisse du marché et des usages de cette technologie (ou ressource) et donc avec un plus faible marché il serait plus difficile de rendre le système viable. Je pense que ce dernier point est une perception très fausse car les logiciels propriétaires arrivent bien à développer du marché de part la qualité de leur produit et la force marketing, nous avons donc une large marge de manoeuvre.
Pour le point de resté accessible aux projets sociaux et d'utilité publique émergeant et à faibles moyens, je développe dans l'article en lien quelques pistes pour une licence Open-Source avec redevance.