Un client m'a dit un jour que la santé c'était ne pas avoir mal. On peut largement imaginer que bon nombre d'addiction jouent ce rôle de ne pas souffrir (au moins temporairement). Ne pas sentir ce qui peut devenir un fardeau ou une forte douleur intérieur. L'alcool, la cigarette sont souvent une fuite de ressentis tels que la tristesse, la peur.
Vous êtes fumeur ? Pensez simplement à cette petite clope réconfortante peut-être dans le froid, peut-être au réveil ou encore à votre pause. Et si il y a réconfort il y a bien un inconfort, un mal-être... une forme ou une autre de stress.
Vous avez besoin de boire pour être bien, vous détendre ou passer un bon moment ? Cela questionne sur le monde sans alcool que vous vivez le reste du temps (un mauvais moment, mal et tendu...).
Vous voyez à travers quelques exemple, l'utilité artificielle de ces palliatifs. J'utilise le terme palliatif plutôt qu'addiction car il me semble plus juste. Un palliatif soulage sans pouvoir guérir. Pour moi la seul addiction est à l'effet produit par le palliatif, les hormones et la sensation produite par le palliatif sont un état recherché par la pratique du comportement de fumer ou de boire de l'alcool de manière dite "dépendante" ou "addictive". La mécanique addictive semble venir quand le geste devient mécanique et décorrelé de la réponse au mal-être d'origine et que cette nouvelle mécanique vient en réponse au mal-être du manque de cette nouvelle substance et de ces effets.
Le problème avec ces palliatifs c'est qu'ils font plus de mal que de bien. Ils ont une forte tendance à mener dans un cercle vicieux. C'est une forme d'auto-destruction souvent inconsciente liée à une mauvaise estime de soi, un rejet ou d'une situation difficile à s'extraire. Le coaching ou la thérapie peuvent largement vous aider pour mettre des mots sur vos maux, guérir et mettre en place de nouveaux comportements menant a un cercle vertueux.
Prêt-e ?