Dans la tourmente de la gestion du Covid ou la tourmente des parties politiques ou encore celle de l'immigration et du travail ingrat (non valorisé et reconnu), si il y a bien une chose à observer c'est la structure des échanges entre protagonistes. Et quand on est pris dans le tourbillon de ce type d'échange qui touche à des Valeurs profondes tel que le respect, la liberté, la justice, la vie... il est important de se connecter à ses émotions pour savoir ce quelles ont à nous dire et ne pas nous faire emporter par le tourbillon d'hormones qui nous envaillit.
J'aimerai m'intéresser cependant sur un phénomène particulier de notre société : pourquoi les personnes qui expriment leur colère sont rejeté et non respecté, elles ce font souvent traiter de haineux, de négationiste, de sans coeur, de raciste, de complotiste ou d'extremiste... Nous avons tous vue un jour une interview ou un échange télévisé qui s'emballe avec des personnes qui montent dans les tours alors que d'autres restent calme et parfois avec un air méprise ou de dédun.
Un premier élément de réponse est que la frontière avec le mépris et le rejet de l'autre est difficile dans l'expression de la colère. En effet la colère est une expression forte de quelque chose de très important pour nous, c'est l'expression d'une Valeur qui est froissée et non respecté par l'autre, c'est donc l'expression qui permet de défendre notre territoire et le risque est quel nous amène à fermer la relation rapidement et donc à ne plus s'écouter et s'entendre. Faute de ce comprendre elle amène parfois à deux cons prient en flagrant délit d'ingestion émotionnel.
Un autre élément de réponse est que à un fort niveau de stress, l'expression de la colère à tendance à provoquer de la peur chez sont interlocuteur et lui provoque possiblement trois états ; immobilisme de l'ordre de la tétanie ou sidération, la fuite ou le combat.
Dans un échange récent sur RMC je me suis attardé sur cette structure et on voit très clairement la peur, voir même l'effroie sur le visage et la posture de la personne qui reste calme. Ce qui explique sont calme car il est "freeze" figé. En même temps il laisse transparetre une certaine colère bridée dans ses mimiques, ce qui laisse interprêter du dédun. Dans la gestion du Covid le partie qui est traité de haineux accuse le pouvoir de manipulation par la peur, ce que j'en ressort c'est que le pouvoir est surement dans une peur profonde qu'il partage largement.
Et pourquoi dans notre société civile française devrait-on écouter plus les peurs et les adresser avec des artifices extérieurs et imposés tels que le vaccin pour tous. Alors que de nombreuses personnes défendent leurs droits et aimeraient eux aussi être respecté. Pourquoi dans un pays qui se dit démocratique, la croyance en un vaccin messianique devrait avoir raison de la vie et de la liberté de choix ?
Cette interview ma percuté car j'ai compris en quoi je n'osai souvent pas exprimer ma colère. J'ai perçu le dédin que la société porte sur la colère et particulièrement quand elle vient face à une peur. La peur semble porter une légitimité plus importante dans la balance sociétale. La colère semble être moins respecté pour ne pas dire rejeté. La colère est surement souvent associé à la violence, au génocide ou autre phénomène culturels qui déclencent peur en l'associant souvent avec la tristesse ou la compassion. Amenant surement cette forme de valorisation et respect de la peur par rapport à la colère. Voila surement une raison de ce dédin et mépris qui ne fait que renforcer la colère qui n'a pas été accueilli et écouté avec un fort risque d'amener celle-ci à son paroxisme sous la forme de la haine et de la violence pour se faire entendre. Ce mécanisme vicieux s'explique par la perte d'amour dans l'interaction ou la relation. La haine n'est finalement rien d'autre que l'absence d'amour.