Un principe fondamental en coaching est que plus une personne à de possibilités, plus elle aura de probabilités de choisir la meilleure solution. Encore faut-il savoir faire des choix et être capable de prendre ces choix.
Le problème dans la société occidentale moderne c'est que nous avons trop de choix, qu'ils sont aujourd'hui tous accessibles et que souvent on veut tous les embrasser.
Cette citation qui vient contre balancer le principe que je vous citait en début provient d'un ami quand j'avais 20 ans. Il avait à priori essayé beaucoup de drogues et avait abusé de l'alcool au point d'avoir dû faire des cures de désintoxication pour s'en défaire. Cela à été difficile pour lui mais il s'en ai sortie plutôt bien et doit rester vigilant (finalement comme chacun de nous).
Nous avons ici deux façon d'aborder le choix, la première qui est suggéré par le principe de coaching évoqué, invite à une liberté choisie et la seconde à un emprisonnement choisi. Car par expérience il est largement démontré aujourd'hui que les drogues, l'alcool et tout phénomène d'addiction demande plus d'efforts pour s'en défaire que pour rester en dehors. Ce qui peut créer un dissonance chez la personne dans un état d'addiction qui peut imaginer que si elle n'a pas eu la force de résister à y entrer elle n'aura peut-être pas la force pour en sortir. Ce peut-être paradoxalement faux, car certaine personnes rencontrent des forces (Valeurs) justement dans l'adversité, ce qui leur permet de sortir, elle n'était simplement pas armé avant cela. Une des clés que ce soit pour en sortir ou ne pas y rentrer est de vous entourer de personnes solides qui pourront vous aider à rester en bonne santé en ayant une bonne hygiène de vie... Et oui il existe de personne fun et saine ;) cela peut aller de pair. Donc si vous vous sentez faible, laissez-vous attirer par ces personnes solides et bienveillantes. Pour mon ami cela à été un centre hospitalier de désintoxication, il y est entré par amour, soutenu par sa compagne, il était déjà aller loin dans la consommation et avait des troubles du comportements générés par les dérèglements hormonaux que créaient ces substances. Pour d'autres personnes encore au stade du choix, il est possible d'opter pour un petit coaching ou mentoring afin de retrouver la niaque, retrouver une quête de vie stimulante et nourrissante, reprendre confiance en soi, faire du tri dans sa vie ou encore trouver d'autres sources de ressourcement plus efficaces et bienveillantes.
Nous sommes souvent plus faible quand nous avons besoin d'évasion, soif d'expériences afin de générer de l'adrénaline ou autre hormones tel que l'endorphine. Toute émotion à trop forte intensité, vient détraquer notre système de décision. Nous pouvons citer les émotions d'ennui, de frustration, de colère, de tristesse, de culpabilité ou même l'euphorie à forte intensité. C'est un fait, nous sommes plus vulnérable dans des états dépressifs, de burn-out ou même d'euphorie (quel que soit la source de cette dernière). Reste encore à identifier c'est moment suffisament à temps et créer des portes de sorties, comme des sentinelles intérieures bienveillant que nous respectons et chérissons au point de les écouter quand ces voix nous parlent.
Réduire le nombre de choix ou augmenter sa capacité à choisir ?
Réduire le nombre de possibles qui nous sont offerts consiste à réduire notre liberté. Augmenter notre capacité à faire des choix, c'est à dire à renoncer sciemment nous rend plus responsable et libre.
Plus nous désirons dans un espace de liberté plus nous devons maitriser. C'est comme dans un jeu, plus nous souhaitons avancer et ouvrir de nouveaux mondes, plus nous devons maitriser les mécaniques. L'idée c'est que dans un jeu vidéo vous êtes rarement lâché dans un niveau compliqué tout de suite. C'est pour cela que dans la vrai vie nous avons des parents et des éducateurs ou enseignants qui ont pour rôle de sécurisé, faire expérimenter le monde afin de nous rendre autonome.
Savoir choisir c'est être apte à renoncer et c'est surtout donner beaucoup plus de valeurs pour l'objet de notre choix
Dans l'esprit de mon ami, le problème venait du fait que voyant tout ces choix accessibles et n'ayant pas de limites, il voulait tous les essayer. De l'autre côté le coach ou une personne qui prendra la multitude de choix comme une opportunité à pouvoir choisir la meilleur d'entre elle, s'ouvre une autoroute. La personne qui ne choisi pas reste ou entre dans un état de crise à tout les coups. L'étymologie même du mot crise exprime l'idée de ne pas faire de choix. Pour sortir ou ne pas entrer en crise, il faut choisir et tracer son chemin.
La vient un aspect encore bien controversé entre l'idée du regret et du remord. Certaines personnes disent qu'il vaudrait mieux avoir des remords que des regrets. Ce qui vient appuyer un peu l'idée de choisir et foncer pour expérimenter. Vous voyez qu'ici ce joue comme un premier choix crucial entre deux perceptions du monde. Et comme je le dis souvent, les contraires et les opposés ne sont pas forcément bon ou mauvais. Certains disent que les opposés sont les deux faces d'une même médaille.
Je pense aussi que les extrêmes sont ici pour apporter un certain équilibre, c'est à dire que par expérience j'ai perçu que l'équilibre vital, l'homéostasie oscille entre deux extrêmes, c'est ce qui donne le mouvement de la vie. Le monde est entrelacé de pleins d'extrêmes qui permettent un ensemble d'équilibre. Et comme j'aime le dire l'équilibre libère. Seulement il faut comprendre que l'équilibre oscille dans un certain seuil, les extrêmes sont présent juste pour donner une énergie d'attraction et non pas pour y aller. Il faut connaitre ces seuils afin de savoir quand osciller.
Il y a surement donc un jeu à avoir selon le contexte entre regret et remord. Le regret le fait d'être triste de n'avoir pas essayé alors que le remord est le fait d'être triste, voir d'éprouver de la culpabilité pour avoir fait quelque chose. Le mieux selon moi, est d'évaluer tant que possible les expériences des autres sur un sujet et en contexte pour mieux envisager les suites. Ensuite quoi qu'il arrive l'important est la maturité, d'assumer et reconnaitre ses actes en exprimant ses remords et montrer un fort détachement vis à vis de cette voie expérimentée surtout lorsque cela à porté préjudice à un autre être vivant.