L'être humain comme tout les animaux (pour ne pas dire toute espèce vivante dont les plantes) à toujours été nomade. La fonction initiale du nomadisme n'est pas d'explorer et de faire du tourisme mais celle de vivre ou survivre au rythme de la nature et de ses saisons. En s'installant là ou il a des ressources propices à son développement, c'est pour cela que je met les végétaux également dans cette famille, les plantes pour leur part essaiment au gré des vents et s'implantent la ou le terreau et les conditions sont propices.
Le nomade parcourait donc les espaces en s'arrêtant dans les zones propices d'un point de vie survie du groupe. Ressource en eau, en nourriture, abri et d'un point de vu sécurité. Il a toujours eu tendance à épuiser un endroit avant de partir vers un autre avec une technique de transhumance. Nous le verrons c'est surement ce dernier paramètre qui est le plus problématique avec les proportion de notre société actuelle, dans ce comportement hérité.
Au fil des générations, ce nomade c'est sédentarisé sur des zones propices à sont développement, le nomade à commencé à maitriser la nature et les techniques de culture. Plutôt que de se déplacer pour aller ou se trouve les ressources il à commencer à déplacer les ressources vers lui. Ce qui explique pourquoi les plus grandes villes se sont développé, soit autour des ports en bord de mer, océan, lac, fleuve, soit sur des passages de caravanes et de voyageurs. Ces lieux sont devenu des carrefours commerciaux et d'échanges, des grandes places économiques qui leur ont permis de se développer très vite. C'était des places qui offraient, la sécurité, la culture, le confort... bref la qualité de vie recherchée par la quête de progrès.
Ce sont devenu des villes attractives, tel des oasis ou tout coule à flot. Avec l'arrivé du train et de l'avion, tout ce mouvement de sédentarisation c'est encore plus accéléré, l'humain à oublié ses racines, d'ailleurs elle ne pouvait plus pousser dans le béton et le bitume alors il à cherché à entretenir cette vie avec l'esprit du voyage touristique. Il a déserté les campagnes.
A force qu'il d'avancer dans la connaissance, il a fait passer le savoir et l'expérience au niveau de la maitrise, jusqu'au point de se croire maitre de la nature et se permettre ainsi de renverser l'ordre des choses. Nous l'avons vu il est passé d'un mode nomade ou il se déplaçait avec ses caravanes et ses troupeaux à un mode ou il fait venir tout cela à lui. Il à largement organisé les espaces la ou avant il s'organisait dans l'espace. Cela produit les gros problèmes de saturation et de non régénération des écosystèmes (systèmes vivants) que nous connaissons aujourd'hui.
Certains faits inquiétants et peut-être un clin d'oeil à l'éloge de la fuite de Henri Laborit, c'est que certains milliardaires cherchent à aller coloniser d'autres planètes comme un signe fort de cette esprit nomade qui exploite à fond un point de chute avant de partir vers un nouvel oasis. Le problème c'est que cet esprit nomade fonctionne à une certaine échelle qui était celle de petits territoires et non celle de mégapoles planétaires qui consomment une planète et vogues vers d'autres planètes, cette dernière idée n'est pas de l'utopie, c'est de la science fiction, un mirage dans le désert...
Si il y a bien un combat ou une fuite à effectuer pour survivre et vivre c'est la fuite de ce modèle et le combat pour s'en défaire et concevoir de nouvelles alternatives résilientes et en symbiose avec la nature.
Comment apprendre de cette expérience société qui à émergé sur la base des échanges de marchandises à travers le développement de moyens de communication ?