Nous parlons souvent de la force des habitudes. Et certaines habitudes en plus d'être des automatismes inconscients, sont ancrées inconsciemment au niveau de l'identité de la personne, d'une communauté ou d'un pays. Ces habitudes sont d'autant plus difficiles à modifier quelles dépassent la force de l'habitude dite d'automatisme. Ces habitudes touchent à l'identité même du système.
La personne croit alors qu'en perdant ce comportement elle ne sera plus elle. En d'autres mots elle s'imagine mourir ou que le monde va s'arrêter.
Certaines personnes disent "je ne peux pas faire ceci", "ce n'est pas moi", "j'ai besoin de ça"., "je ne peux pas vivre sans...". Sous entendu sans cela je meurs, je m'efface... Vous l'avez compris ce qui touche à l'identité, touche à l'existence et à l'être. Cela lui donne un caractère vital même si dans un absolu il n'en est rien.
Il ne faut pas non plus balayer trop rapidement de la main le caractère plaisir et bienfaisant de certains comportements. Ce sont leurs raisons et fonctions utiles pour l'équilibre de la personne ou du système en question. Et il est important d'être créatif pour trouver des alternatives pour remplir ces fonctions. Le cas échéant il est important de savoir accepter pour passer à autre chose.
Dans tout les cas, il est indispensable de dissocier le comportement ou même la capacité d'avec l'identité.