Quatrième révolution industrielle (la)

L'économie circulaire est repris dans un encadré sur deux pages de ce livre de 200 pages (p. 82) sous le terme "Préservation et restauration de l'environnement".

Selon cet encadré, il y est dit que le projet MainStream du WEF vise à accélérer l'économie circulaire... vu la légèreté de ces deux pages noyées dans ce pavé de 200 pages, permettez moi de douter même jusqu'à l'intention...

Le Prof. Schwab présente un monde qui existe déjà dans certaines villes ou tout fonctionne sous dépendance énergétique (électrique). Réverbères intelligents, voitures autonomes (dépendantes de l'énergie et des réseaux de communication)...

Cela est complètement aux antipodes d'un monde résilient à faible émission de Co2 et de chaleur. La production et la consommation d'énergie génère et en tout cas pour des décennies de la chaleur et du Co2.

Les éléments moteurs de la 4ème révolution industrielle

P. 31 - Les matériaux nouveaux

La récente découverte de nouvelles familles de polymères thermodurcissables recyclables, les polyhexahydrotriazines (PHT), est une avancée majeur vers l'économie circulaire (pourraient rendre réutilisable des matériaux pour le moment quasi impossible à recycler), par nature régénératrice, qui consiste à découpler la croissance de l'exploitation des ressources.

Le prof. ressort ce thème récurrent, de ses conversations avec des PDG et cadres de direction d'entreprises mondiales, à savoir la difficulté d'appréhender et d'anticiper le déluge d'informations disponibles, la rapidité de la disruption et l'accélération de l'innovation. 

Dans ce contexte, le professeur propose que :

Les leaders de demain seront ceux qui feront preuve en permanence de leur capacité à apprendre, s'adapter et remettre en cause leurs modes de pensée et de fonctionnement.

Selon le Prof., le danger majeur pour la coopération et la stabilité globales sera peut-être le fait de groupes radicaux combattant le progrès avec une violence extrême ancrée dans une idéologie.

Avec les robots et les algorithmes, le capital se substitue de plus en plus au travail. Et il faut de moins en moins de capital (investissement) pour la création d'une société dans l'économie numérique. Et les compétences techniques se polarisent en une gamme limitée. 

Les plateformes numériques et les marchés globalisés offrent des salaires démesurés à un petit nombre de "stars".

La montée des inégalités n'est pas simplement un fait économique préoccupant, c'est un défi social majeur.